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Conseils, routines, décryptages & coups de gueule.
Ici, on parle soins capillaires naturels, mais surtout… on parle vrai.

Pas de filtre. Juste des faits. Pour ta texture.

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La loi Tignon.

La loi Tignon.

Quand ils ont voulu cacher leurs cheveux. Il y a des morceaux d’Histoire qu’on ne nous a jamais racontés à l’école.Et pourtant, ils vivent encore dans nos gestes au quotidien.La loi du Tignon, c’est l’un de ces morceaux.Un acte raciste déguisé en règle de “bonnes mœurs”.Un bout de tissu imposé pour faire taire ce que nos cheveux disaient trop fort. On est en Louisiane. 1786. Les femmes noires libres sont nombreuses. Certaines ont été affranchies, d’autres sont nées libres malgré l’ordre colonial.Elles marchent dans la rue avec assurance.Leurs robes sont élégantes. Leurs coiffures ? Majestueuses. Tressées, ornées, pleines de vie et de volume.Et ça dérange. Les femmes blanches se sentent "menacées". Les autorités, elles, s’inquiètent.Alors un décret tombe : le gouverneur Miró impose aux femmes noires de couvrir leurs cheveux.Ce sera désormais obligatoire : elles devront porter un “tignon”, un foulard noué sur la tête.Plus question de briller. Ce que disait vraiment cette loi Officiellement ? C'était une mesure de "décence", un rappel à "l’humilité".Mais en vérité ? C’était une punition.Une façon de dire : “Tu peux être noire et libre, mais pas trop belle.”“Pas trop visible. Pas trop fière.”“Et surtout, pas trop désirable.” Parce que leurs coiffures dérangeaient.Parce qu’elles attiraient les regards.Parce qu’elles existaient trop puissamment dans un monde qui exigeait qu’elles se fassent petites. Elles ont plié le tissu, mais pas la tête Ce qu’ils n’avaient pas prévu, c’est que ces femmes allaient faire du tignon une œuvre d’art.Des couleurs vives. Des nœuds sophistiqués. Des parures dignes d’une reine.Elles ont transformé la contrainte en affirmation.La censure en symbole. Le tignon n’a pas effacé leur beauté. Il l’a encadrée. Et aujourd’hui ? Cette histoire n’est pas si lointaine.Aujourd’hui encore, une afro trop volumineuse ne plaît pas.Un foulard noué peut t’interdire l’entrée d’un lieu.Un cheveu frisé peut te faire passer pour "négligée".Alors qu’en réalité, tu es juste toi. Nos cheveux n’ont jamais été neutres.Et c’est pour ça qu’on continue de les porter haut. Chez NIIR, on n’oublie rien. On se souvient que nos coiffures ont été des terrains de lutte.Que chaque boucle, chaque tresse, chaque afro est un geste de liberté.On formule nos soins pour honorer ce que ces femmes ont protégé.Pas pour dompter.Pour célébrer. En vrai... Ce n’était pas qu’un foulard.C’était une tentative d’invisibilisation.Et ce qu’on fait aujourd’hui, en prenant soin de nos cheveux, c’est leur dire :On est là. Entières. Et fières. La team niir

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Nos boucles mal aimées.

Nos boucles mal aimées.

Pourquoi ?   Parce qu’elles ne se rangent pas. Les boucles ne rentrent pas dans les cases. Elles prennent de la place. Elles s’étalent. Elles s’enroulent à contre-courant. Elles ne tombent pas sagement sur les épaules : elles montent, elles vivent, elles crient. Et dans un monde où l’on valorise le lisse, le contrôlé, le silencieux… nos boucles sont trop... Trop visibles, trop présentes, trop libres Pendant longtemps, on nous a fait croire que la discrétion était une vertu. Qu’il fallait lisser, attacher et même les "dompter". Mais derrière cette idée de “propreté” se cache une vérité plus brutale : ce qu’on attend, c’est de la conformité. Et nos boucles, elles, désobéissent. Une texture jugée, racisée, marginalisée Les cheveux texturés ont toujours été associés à l’“autre” : l’étranger, l’exotique, l’indompté. Dans les sociétés occidentales, ils ont été invisibilisés, voire interdits. Dans le monde professionnel, ils sont encore perçus comme “pas sérieux”. Dans les écoles, ils sont moqués, appelés “touffe” ou "crinière”, Pourquoi ? Parce que nos boucles rappellent une histoire qu’on préfère ne pas voir. Elles parlent d’origine, de résistance et d’identité. Et ça, ça met mal à l’aise. Mais ce n’est pas nous le problème Le problème, ce n’est pas que nos boucles dérangent. Le problème, c’est qu’on a appris à s’excuser d’exister. À s’excuser de prendre de la place. De ne pas être lisses, discrètes, uniformes. Mais ce temps est révolu. Chez NIIR, on ne cherche pas à dompter les boucles. On les célèbre. Nos produits sont là pour hydrater, protéger, nourrir. Pas pour corriger. Parce qu’une boucle libre, c’est une boucle fière. Et qu’un cheveu frisé, crépu, bouclé… n’a jamais été un défaut. C’est un drapeau. En résumé : Nos boucles dérangent parce qu’elles sont libres, visibles et audacieuses. Elles ont été longtemps marginalisées, dans la société comme dans les médias. Les dompter n’est pas une solution. Les comprendre, oui. Ce n’est pas à nous de changer. C’est au regard sur nos cheveux d’évoluer.   Continuons de les montrer. Continuons de les porter fièrement. La team niir.

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